Le bébé prématuré est un challenge psychologique pour les parents. Parfois, il est très difficile pour eux d’accepter cette annonce ou encore, ils refusent de s’attacher à l’enfant de peur de le perdre. Cependant, même si le potentiel traumatique existe réellement dans une situation où un bébé naît prématurément, il existe des enjeux sérieux dont il faut savoir parler.
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Les données à savoir concernant le bébé prématuré
Un bébé né prématurément, peu importe son âge d’ailleurs, n’a pas une “gamme” complète d’organes pour survivre seul, sans soutien médical lourd (surtout les premiers mois). En plus de sa faiblesse générale, les deux organes les plus concernés par cette surveillance médicale sont souvent :
- Le développement cérébral ;
- Le développement pulmonaire.
En fonction de la prématurité du bébé, du poids à la naissance, de la raison de l’accouchement prématuré et des bilans de naissance, vous pouvez vous occuper de votre bébé dans des services spécialisés de mise en charge. Ce traitement est en collaboration avec les parents. Avec une équipe médicale, les parents peuvent passer autant de temps qu’ils le souhaitent avec leur enfant à l’hôpital, s’impliquer dans le traitement et participer aux premières heures de la vie de leur enfant dans les limites sanitaires acceptées.
Il faut garder en tête qu’un enfant prématuré est souvent très faible, c’est une proie facile aux microbes et aux bactéries les plus basiques. Non seulement ses organes ne sont pas assez développés pour qu’il/elle survive une attaque bactérienne, mais en plus, le système immunitaire est loin d’être à la hauteur en l’absence de lait maternel naturel. (Plusieurs études prouvent que la production d’anticorps est accélérée par la consommation du lait maternel naturel).
Les bébés nés prématurément sont dans une situation précaire, le service médical doit donc surveiller leur respiration, leur alimentation, leur température en prenant en considération divers niveaux de poids. Les bébés prennent du poids, surtout pendant la grossesse, il faut ainsi rattraper son retard dès que le bébé quitte le ventre de sa mère prématurément. Une attention particulière est apportée à l’enfant dans la clinique où le parent apprendra progressivement à s’en occuper.
Les enjeux de la parentalité du bébé prématuré à connaître
La prématurité est quelque chose que tout futur parent redoute. Même si dans la majorité des cas, il est possible d’éviter d’accoucher prématurément, l’événement, quand il se produit, déstabilise énormément de parents. Néanmoins, toute la famille devrait être prête à accueillir le bébé dans sa maison tôt. C’est une période très difficile qui suit le séjour à l’hôpital et semble être remplie de stress pour tous les parents dans cette situation. Les enjeux sont variés et pour certains, c’est un challenge difficile. En outre, les parents perdent les pédales :
- Ils ne savent pas comment créer un lien avec leur enfant ;
- parfois ils sont perdus quant aux préparatifs à faire avant de rentrer chez eux ;
- Ils se perdent dans l’anxiété de ne pas savoir si l’enfant va survivre ;
- La crainte les pousse parfois à rejeter un lien affectif pour ne pas affronter la douleur de la séparation.
Savoir prendre du recul : mieux gérer la naissance du bébé prématuré
Évidemment, chacun de ces problèmes possède un outil de soutien. Prendre du recul est une solution utile, le choc d’un bébé prématuré n’est pas à prendre à la légère : surtout pour les mamans qui passent des mois avec l’enfant dans leurs ventres. Les sage-femmes et le pédiatre guident et accompagnent les parents, les conseillent, puis, il y a de nos jours des outils à utiliser quand il s’agit des bébés prématurés en toute sécurité. Enfin, parler au médecin-psychologue peut alléger l’anxiété, il guide les parents vers des méthodes pour renforcer leur mental, leur conseille des thérapies de groupe pour les cas de traumas, suggère des thérapies de couple pour faire face à cette épreuve de la vie.